Les effets Negatif de ce vin


Alcool éthylique (éthanol):
L’alcool éthylique a pour qualité de rehausser le goût du vin.
En revanche il passe rapidement dans la circulation sanguine, se diffusant ensuite dans tout l’organisme provoquant un état d’ébriété.

Processus d’absorption: D’abord absorbé lentement et en petite quantités par les muqueuses de la bouche, l‘œsophage puis dans l’estomac et le premier segment intestinal (duodénum). Il arrive ensuite dans l’intestin grêle pour enfin être diffusé dans tout le corps.

Ce processus est deux fois plus rapide quand le sujet et à jeun car l’ingestion de nourriture ralentit la « vidange » de l’estomac et ralentit donc le processus d’absorption.


Etant soluble dans l’eau l’éthanol se répand spontanément dans le sang. Or l’éthanol présent dans le sang est très rapidement distribué à l’ensemble des organes les plus richement irrigués par celui-ci (cerveau, poumons,…).


On constate que les femmes sont plus sujettes à l’alcoolémie, en moyenne pour un verre de vin :
-Une femme de 50kg a un taux d’éthanol de 0,33g/L de sang.
-Un homme de70kg a un taux d’éthanol de 0,20g/L de sang.

Processus d’élimination: Une faible partie de l’éthanol absorbée est ensuite évacuée par la sueur, l’urine et l’air expiré (et le lait maternelle pour les femmes enceintes). Cet effet dit de « premier passage » représente au maximum 20% des quantités absorbées. De plus il est moindre chez les femmes, ce qui favorise leur sensibilité à l’alcool.
Le reste est transformé par oxydation, avec production d’énergie. Le foie est le principal site d’oxydation de l’alcool éthylique ; il est d’abord transformé en acétaldéhyde, puis en acétate sous l’action de plusieurs enzymes (dont le principal est l’alcool déshydrogénase).


Effets négatifs:


Idées reçues:
-    L’alcool réchauffe : Faux. L’éthanol provoque une dilatation des vaisseaux sanguins superficiels entrainent un refroidissement de l’organisme par échanges thermiques à la surface de la peau. L’alcool ne réchauffe donc pas, mais au contraire rafraichi la température du corps
-     L’alcool donne des forces : Faux. L’alcool provoque une surproduction d’acide lactique qui est à l’origine des crampes musculaires. Il peut donc donner une sensation de forces mais en réalité il affaibli les muscles.

Les trois phases de l’ivresse:
L’ivresse correspond aux conséquences de la consommation d’alcool à court terme. Elle est due à une intoxication aiguë se manifestant 1h à 2h après l’ingestion pour les personnes ayants manger sinon elle apparait dans une durée variant de 15minutes à 30minutes pour les personnes à jeun.
Bien que l’éthanol ait un effet irritant sur l’organisme c’est surtout ces effets sur le cerveau qui provoque l’ivresse. Celle-ci peut s’exprimé en 3 phases selon le degré d’ingestion d’alcool.On note que les premiers effets se manifestent dès 0,20g/L d’alcool dans le sang.

  • La première phase est l’euphorie (alcoolémie environ inférieure à 0.7g/L d’alcool dans le sang) qui correspond à un état d’excitation.  Le cortex frontal (zone impliquée dans la cognition) étant très sensible à l’éthanol on croit réfléchir brillamment alors que le jugement est faussé provoquant une modification de la vigilance, de notre façon de percevoir les choses, de la mémoire et de l’équilibre.
  • La seconde phase correspond à l’état d’ébriété (alcoolémie supérieure à celle de l’euphorie pouvant aller jusqu’à 2g/L d’alcool dans le  sang) où les effets sédatifs de l’alcool se font ressentir. Cela se traduit par des trouble de l’équilibre et de la réflexion mentale pouvant avoir pour conséquences plusieurs formes d’agressivités, d’hallucinations allant jusqu’au délire.
  • Enfin au-delà de 2g/L d’alcool dans le sang, c’est l’ivresse. Les personnes exposées cette phases peuvent être victime de somnolence suivit de coma éthylique.


Bien que les personnes étant exposées à l’une de ces trois phases prennent de multiples risques inconsidérés on observe que le temps d’élimination varie selon les individus, en moyenne de 0,10 à 0,30g/L par heure, soit environ 2 heures pour un verre.
Un verre de vin représente 10g d’alcool pur donnant une alcoolémie de 0.25g/L d’alcool dans le sang. Quelquefois un peu moins et parfois beaucoup plus.


L’alcoolisme:
Définit en 1848 par le médecin suédois Magnus Huss le terme « alcoolisme » il désigne à la fois les conséquences pathologique de consommation répétées excessives et l’alcoolodépendance
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) une personne est déclarée alcoolique pour :
- 2 à 3 verres d’alcool journalier chez les femmes.
- 3 à 4 verres d’alcool journalier chez les hommes.
A long terme la toxicité de l’alcool provoque des liaisons organiques (surtout au niveau du foie), des maladies hépatiques (cirrhose), des hémorragies et des cancers.
              
 L’éthanol au niveau cérébral:

La molécule d’éthanol est une molécule psychotrope pouvant être tantôt stimulante, tantôt sédative, tantôt anxiogène :
-    l’abus occasionnel d’alcool provoque une diminution de l’activité neuronale, ce qui explique son effet sédatif.
-    L’abus chronique d’alcool provoque une insensibilité des neurones à l’éthanol du fait qu’ils s’y sont habitué. L’organisme va donc envoyer encore plus de stimulus d’excitation. Ce phénomène va provoquer un état d’excitation tout au long du sevrage avant que l’état normal ne réapparaisse à la fin de se sevrage.


Les neurones ont besoin pour leur bon fonctionnement de plusieurs vitamines tel que la B1 (régule l’assimilation des glucides qui sont une source d’énergie)  et la B3 (autrement appelé PP). Or l’abus chronique d’alcool peut provoquer des carences nutritionnelles.
La carence en vitamine B1 est à l’origine de l’encéphalopathie de Gayet Wernicke se traduisant par des troubles moteurs, désorientation, paralysie oculaire, etc.
Cela peut évoluer en syndrome de Korsakoff ayant pour principale conséquences des fabulations.


La molécule d’éthanol perturbe le système de régulation de l’activité cérébrale et agit sur les récepteurs des neurones sensibles aux GABA (acide galla amino butyrique), molécule inhibitrice qui ralentit l’activité cérébrale. L’éthanol agit aussi sur les récepteurs du glutamate accélérant l’activité cérébrale.




GABA (acide galla amino butyrique):



Les GABA sont des neurotransmetteurs régulant l’ouverture des récepteurs spécialisés. Ces récepteurs spécialisés  gèrent (filtrent) l’entrée d’ion Chlore dans les neurones.
Plus les récepteurs spécialisés capturent des GABA,  plus l’entrée d’ions chlore dans les neurones est favorisée.

Or l’alcool favorise l’absorption des neurotransmetteurs GABA, favorisant donc l’entrée d’ion Chlore dans les neurones.
·    Une prise aiguë d’alcool entraine une hypersensibilité des récepteurs aux GABA, provoquant des effets dépresseurs du système nerveux central ayant pour effets :

-    perte d’équilibre (neurones du cervelet touchés).
-    Ronflement et apnées du sommeil.
-    somnolence pouvant allée jusqu’au « coma » éthylique.

En revanche une prise chronique d’alcool entraine une « désensibilisation » des récepteurs aux GABA engendrant un dérèglement de ces récepteurs spécialisés.
Les effets engendrés sont : l’hyperexcitabilité, crises d’épilepsie et  délirium tremens  en cas de sevrage brutal.
L’alcoolisme chronique est aussi à l’origine de troubles très profonds du sommeil.


Etant donné que les neurones ne peuvent pas se reproduire, toute atteinte au niveau cérébrale est donc irréversible et les capacités intellectuelles sont définitivement amoindries.
De plus les jeunes sont encore plus exposés à ces risques car les dégâts occasionnés par une prises massive d’alcool peut significativement perturber la croissance le développement de leur cerveau.